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L'Agence CODES

Pourquoi parle t-on encore de mal être au travail dans les entreprises françaises en 2017 ?


Mal-être au travail

Selon le rapport ESENER II de 2016, le bien-être au travail ne serait pas la priorité des entreprises en matière de sécurité et de santé au travail :

  • La France est 29ème sur 36 en matière d’évaluation des risques par du personnel interne

  • Un niveau d’évaluation de 43 % seulement contre 76 % au Danemark, 68 % au Royaume Uni et 66 % en Suède

  • La faiblesse des plans d’action pour gérer les risques psychosociaux : 29 % en France versus moyenne de 33 % en UE

  • La faiblesse aussi de la formation des managers à la prévention des RPS (stress, harcèlement) : 47 % des entreprises françaises contre 73 % des entreprises européennes

Favoriser le bien-être au travail peut être complexe du fait des mutations que vivent les entreprises et repenser l’organisation du travail pour y participer déclenche souvent la réticence des directions générales.

L’étude de Mozart Consulting pour APICIL devrait inciter les entreprises à s’en préoccuper, puisque la première cause de la dégradation de la compétitivité des entreprises du secteur privé relève des carences dans l’organisation du travail, pouvant aller jusqu’à une perte de valeur ajoutée de 24 %.

Certaines entreprises misent uniquement sur des solutions visibles pour afficher une image séduisante : crèche, salle de sport, massage, yoga, mindfulness, conciergerie,… sans s’attaquer aux vraies priorités. D’autres se refusent à mettre en place des audits de satisfaction au travail, par peur éventuelle de faire émerger de vraies problématiques, sans la volonté d’apporter des solutions concrètes pour répondre aux attentes des collaborateurs.

Les entreprises convaincues du bien-être au travail rimant avec productivité, optent pour toutes les étapes nécessaires à la réussite de leur programme, le diagnostic étant le préalable à l’efficacité d’un plan d’action sur-mesure.

L’agence CODES accompagne les entreprises dans leur mutation, en intégrant l’objectif bien-être et qualité de vie au travail.

Des séminaires d’équipes sont nécessaires pour co-construire une nouvelle organisation avec les collaborateurs, créant ainsi une nouvelle dynamique pour un bien-être durable et favorable à la productivité.

Mesurer les résultats obtenus des actions menées est aussi primordial.

Mais selon l’étude de Xerox HR Services Working Well, seulement 36 % des entreprises sondées déclarent avoir évalué de manière spécifique les effets de leur programme bien-être à l’échelle mondiale.

En revanche, 75% affirment que leurs initiatives ont eu un impact positif sur l’engagement ou le moral de leurs collaborateurs, l’image de l’entreprise, le bien-être général des salariés, la capacité à attirer de nouveaux talents, ainsi que la performance et la productivité de la main d’œuvre.

Le bien-être au travail ne doit pas devenir une fin en soi et un diktat pour les collaborateurs, mais seulement la priorité des directions (Carl Cederström - André Spicer - Le syndrome du bien-être - 2016).

Les managers sont aussi au cœur des contraintes des organisations. Leur place centrale doit impliquer une attention forte portée à leurs fonctions, leurs objectifs et leurs conditions de travail.

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Les clefs du bien-être au travail
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